Brigitte Annie Bezandry, engagée dans le Consortium Égalité femmes-hommes porté par l’AUF

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Brigitte Annie Bezandry est la Directrice de l’Institut Supérieur de Sciences, Environnement et Développement Durable (ISSEDD) à Université de Toamasina, Madagascar. Elle est membre du Consortium égalité femmes-hommes créé par l'AUF en 2021. Nous l'avons rencontrée.

À quel moment dans vos études avez-vous été sensibilisée aux sciences ?

J’aime les sciences naturelles depuis les classes de primaire, j’étais sûre de ce choix en classe de cinquième (1979). J’ai continué en médecine vétérinaire (ma spécialité de deuxième choix après la médecine humaine) lors de ma formulation de demande de bourse extérieure en 1986.

À quels défis avez-vous été confrontée dans votre carrière de chercheuse ?

Je peux dire que ma carrière a commencé par un défi. J’avais choisi la médecine humaine comme filière d’études en premier choix, mais les propositions de bourses étaient restreintes, seulement 2 places pour 4 postulants (2 femmes et 2 hommes). On a attribué aux hommes les 2 places en médecine humaine qui étaient leur premier choix et laissé aux femmes la possibilité de continuer avec leur deuxième choix de filière, la médecine vétérinaire dans mon cas. Et j’ai réussi !

  • Je faisais partie des 24 vétérinaires officiels recrutés pour la fonction publique par voie de concours national en 1998,
  • Promue à la Direction de l’Institut Supérieur de Sciences, Environnement et DD de l’Université de Toamasina en 2019,
  • Actuellement la Direction du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, Anatananarivo – le premier centre de recherche de Madagascar créé en 1925 ; où sont exhibées et conservées les espèces endémiques floristiques et faunistiques de la Grande île.

Pourquoi participez-vous au Consortium égalité femmes-hommes soutenu par l’AUF ? 

Ce projet représente l’opportunité de mettre en place de l’égalité des genres au sein de mon institution. A l’intérieur du Consortium initié par l’AUF, nous travaillons sur un mode collaboratif, participatif et collégial pour atteindre des changements visibles et mesurables sur nos campus dans le domaine de l’égalité femmes-hommes. Les notions de partage et mutualisation sont centrales pour le fonctionnement de ce groupe d’établissements universitaires francophones qui inclut l’Albanie, l’Algérie, le Cambodge, l’Egypte, la France, Haïti, le Liban, le Maroc, l’Ouganda, et le Québec. Et à Madagascar, l’Université de Toamasina que je représente.

Je suis membre individuel du Réseau Francophone des Femmes Responsables dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche – RESUFF . J’ai reçu la formation sur les modules francophones de formation à distance 2020-2021 sur « Genre : concepts et approches » organisée par l’AUF en 2021.

Quels sont les conseils que vous donneriez à des jeunes filles qui souhaitent s’orienter vers les sciences et la recherche ?

Le manque de courage de dénoncer toutes formes de discriminations et de violences est une des barrières qui empêche les jeunes filles de réussir dans leur objectif de vouloir devenir scientifiques et/ou chercheuses. Formons-nous sur l’égalité des genres, maitrisons ce concept, ainsi nous pourrons nous battre pour son instauration dans notre société.

Date de publication : 04/03/2022

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