Lors des 2èmes Assises de la Francophonie Scientifique qui se sont tenues du 26 au 28 octobre 2022 au Caire (Égypte), et qui ont eu pour thème l’intelligence artificielle (IA), l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a lancé un nouveau réseau international en intelligence artificielle (RéFiA).
Le projet de création d’un réseau international de recherche en intelligence artificielle a enfin été concrétisé le 27 octobre 2022 lors des Assises de la Francophonie Scientifique par la tenue de l’Assemblée générale constitutive (AGC) qui a réuni les représentants de 26 établissements universitaires francophones à travers le monde.
Le réseau RéFiA ambitionne de devenir un acteur incontournable de l’IA dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche francophone. Sa mission sera de renforcer l’excellence universitaire francophone en développant une dynamique scientifique et collective autour de l’IA. Le réseau regroupe des chercheurs de pays membres de la Francophonie, des organisations internationales et des acteurs socioéconomiques.
Entre autres objectifs, le RéFIA contribuera :
- Au renforcement des relations entre les acteurs francophones de la recherche, les acteurs institutionnels et les acteurs économiques dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) ;
- À la consolidation des relations entre les chercheurs issus de champs divers et concernés par l’intelligence artificielle (IA) ;
- À la valorisation de la recherche francophone en matière d’IA ;
- Au développement des initiatives innovantes dans le domaine de l’IA ;
- À l’accroissement des coproductions scientifiques et des partages d’expériences.
En ouverture de l’Assemblée générale constitutive, Prof. Slim KHALBOUS, Recteur de l’AUF, s’est félicité du lancement de ce réseau membre de l’AUF qui vient renforcer les initiatives existantes dans différents pays ou régions. Il se réjouit que la Francophonie Scientifique se dote d’un nouvel acteur international spécialisé dans l’intelligence artificielle.
Dans son intervention, Madame Cécile HUET, cheffe de l’unité Robotique et IA à la DG CNECT de la Commission européenne, a salué la création de ce réseau international et a mis l’accent sur la nécessité de développer des synergies entre établissements universitaires francophones dans le secteur de l’IA.
Une trentaine de représentants des établissements suivants ont participé à cette réunion fondatrice, en présentiel et à distance :
- Association sénégalaise de l’intelligence artificielle (Sénégal)
- Burkina Institute of Technology (Burkina Faso)
- Centre Africain de recherche en Intelligence Artificielle (Congo)
- Centre supérieur de la recherche – Université maronite du Saint-Esprit de Kaslik (Liban)
- École nationale supérieure d’Infotronique (Haïti)
- Institut de formation et de recherche en informatique (IFRI). Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
- Institut IVADO de l’Université de Montréal (Canada)
- Institut supérieur de formation à distance (Guinée)
- Université Antonine (Liban)
- Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie)
- Université Bordeaux Montaigne (France)
- Université Centrale « Marta Abreu » de Las Villas Cuba (Cuba)
- Université d’Alexandrie (Égypte)
- Université de Balamand (Liban)
- Université de Genève (Suisse)
- Université de Lubumbashi (RD Congo)
- Université Denis Sassou Nguesso (Congo)
- Université du Québec à Montréal (Canada
- Université française d’Égypte (Égypte)
- Université Gaston Berger de Sénégal (Sénégal)
- Université Politehnica de Bucarest (Roumanie)
- Université Politehnica de Timisoara (Roumanie)
- Université Senghor (Égypte)
- Université virtuelle du Sénégal (Sénégal)
Les membres fondateurs du RéFiA ont adopté les statuts proposés et ont procédé à l’élection des membres du bureau aux postes suivants :
- Président : M. KIYINDOU André Alain, enseignant chercheur, Chaire UNESCO, Université de Bordeaux, France
- Vice-président : M. NDOUMBA Éric Armel, coordonnateur général du CARIA, Brazzaville, Congo
- Secrétaire général : M. EZIN Cokou Eugène, directeur de l’IFRI, Université́ d’Abomey-Calavi, Cotonou, Bénin
- Trésorier : M. BA Cheikh, enseignant chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint Louis, Sénégal