L’Agence universitaire de la Francophonie et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) viennent de signer à Genève un « accord-cadre de partenariat pour le développement des compétences en matière de propriété intellectuelle dans les universités francophones ».
Cet accord encourage l’enseignement et la formation en matière de propriété intellectuelle et l’introduction dans les cursus universitaires. Il permettra d’impliquer plus largement les pays francophones dans les programmes de solidarité et de coopération mis en place par l’OMPI.
L’AUF aidera l’OMPI à élargir son public dans les universités francophones et fera bénéficier les universités membres du Sud de programmes de solidarité. Son réseau d’implantations facilitera la mise en contact avec les étudiants, chercheurs, bibliothécaires et personnels administratifs ; ils sauront ainsi mieux exploiter les bases de données de l’OMPI, dont le Programme d’informations spécialisées en matière de brevets (ASPI), le programme d’accès à la recherche pour le développement et l’innovation (ARDi) et la base de brevets Patentscope.
Les deux organisations sont heureuses d’établir ce partenariat, au service de leurs objectifs communs. Elles sont en effet convaincues que le savoir stimule le développement économique et favorise le progrès social, culturel et technologique.
« Les universités, acteurs centraux de la recherche, sont à ce titre des vecteurs d’invention; elles sont un moteur essentiel de la croissance dans les « sociétés du savoir ». La valorisation des travaux des chercheurs et des laboratoires, appuyée sur le système de la propriété intellectuelle, vient consolider les perspectives de développement économique des pays francophones» précise Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.
« La propriété intellectuelle peut contribuer à réduire l’inégalité des savoirs et permettre aux pays en développement de tirer un meilleur parti des avantages de l’innovation et de l’économie du savoir. Les disparités qui existent à cet égard sont bien connues ; mais l’exploitation judicieuse des bases de données publiques d’informations techniques et scientifiques de l’OMPI peut contribuer de manière significative à la réduction de ces disparités. Grâce à cet accord, les instituts de recherche et universités des pays en développement seront mieux armés pour contribuer à cet objectif » constate Francis Gurry, Directeur général de l’OMPI.
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