Les universités de Suisse romande rejoignent le concours international «Ma thèse en 180 secondes»

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Trois minutes chrono pour vulgariser une thèse: un défi ludique et scientifique !

Ma thèse en 180 secondes (MT180) est un concept séduisant qui fait le lien entre recherche doctorale et société. Les travaux universitaires, et les thèses de doctorat en particulier, sont aussi riches que complexes. Un nouveau concours ludique et convivial met au défi les doctorant-e-s, toutes disciplines confondues, d’expliquer l’intérêt de leurs recherches à un public non spécialiste en moins de 180 secondes! La Suisse vient d’être acceptée dans cette compétition internationale qui réunit les pays francophones. Des sélections s’organisent dans les universités de Suisse occidentale. La finale helvétique aura lieu le 9 juin 2016 à l’Université de Lausanne sous l’égide de la CUSO; les lauréat-e-s se rendront à Rabat début octobre 2016 pour porter haut les couleurs des universités suisses.  

Les hautes écoles universitaires de Suisse romande proposent à leurs doctorant-e-s, dès l’année 2015-2016, de participer à une compétition d’éloquence et de vulgarisation, consistant à présenter leurs recherches à un public ouvert et diversifié en juste trois minutes. Pour gagner, il s’agit de se montrer clair, concis, enthousiaste, communicatif, quels que soient la discipline et le sujet que l’on a choisis. Le discours, soutenu par une seule diapositive non animée, doit être compréhensible par le grand public et susciter de l’intérêt pour les recherches présentées. La compétition sera organisée par chaque université (Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, EPFL et IHEID) pour ses propres doctorant-e-s, puis une finale suisse réunira les trois plus convaincant-e-s de chaque concours local le 9 juin 2016. Enfin, les lauréat-e-s suisses iront se mesurer à leurs collègues francophones début octobre 2016 lors de la finale internationale. 

Inventé en 2008 à l’Université du Queensland en Australie sous le nom de «Three Minute Thesis (3MT)», le concours est arrivé au Canada, où l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) l’a adapté en français pour le Québec en 2012. À partir de 2014, la Belgique, la France et le Maroc se sont joints aux Québécois pour organiser une grande finale internationale annuelle. La deuxième édition vient de se tenir, le 1er octobre, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris. Les quatre partenaires fondateurs étaient représentés chacun par 3 candidat-e-s, tandis que trois pays francophones d’Afrique (Cameroun, Sénégal et Tunisie) présentaient chacun un-e candidat-e, avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Devant une salle comble, et en présence de la ministre française de l’Enseignement supérieur Najat Vallaud-Belkacem, c’est un mathématicien belge, Adrien Deliège, qui a remporté le premier prix en présentant ses travaux visant à prédire la récurrence des événements El Niño. 

La CUSO (Conférence universitaire de Suisse occidentale), organisme commun des universités romandes pour la formation doctorale, a présenté à cette occasion la candidature des universités suisses pour participer à la compétition internationale dès la prochaine édition. L’ensemble des partenaires a officiellement accepté cette candidature le 2 octobre dernier. Les lauréat-e-s du concours suisse seront dès lors admis-es pour la prochaine finale internationale, début octobre 2016 à Rabat au Maroc.

Un site internet dédié est d’ores et déjà ouvert par la CUSO : mt180.ch

Date de publication : 08/10/2015

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