Le Choix Goncourt de la Belgique: 3ème édition !

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Le lancement officiel de l’édition 2018 du Choix Goncourt de la Belgique a eu lieu ce 5 octobre à l’occasion d’une rencontre entre les étudiants belges et Alice Zeniter, lauréate du prix en 2017 avec son roman L’Art de perdre.

Le Choix Goncourt de la Belgique rassemble aujourd’hui une centaine d’étudiants issus de dix universités francophones et néerlandophones de Belgique. Réunis au sein d’un comité de lecture dans chacune des universités participantes, ceux-ci lisent en dix semaines la première sélection de quinze romans du Prix Goncourt, en discutent, débattent, avant d’élire collégialement leur lauréat à l’occasion d’un jury de délibération nationale.

Le point de vue de l’auteure primée

A l’issue de la rencontre avec les étudiants et le public à Passa Porta, Alice Zeniter nous a expliqué la valeur que ce Choix Goncourt décerné par de jeunes lecteurs issus des quatre coins de la Belgique revêt à ses yeux.

 

Le point de vue des différents acteurs

L’organisation d’un tel prix littéraire soulève également deux interrogations fondamentales que nous avons tenté d’élucider… La première concerne les raisons qui poussent des professeurs de littérature francophone à s’impliquer personnellement tout en embarquant certains de leurs étudiants dans une telle aventure. Réponses avec deux d’entre eux, Kathleen Gyssels (UAntwerpen) et Fabrice Preyat (ULB).

 

 

Second questionnement, qui découle du premier : pourquoi des étudiants se lancent-ils ce défi supplémentaire ? Et que retirent-ils de cette expérience ? Nous avons interrogé Laura Declercq, Noluenn Cassaert et Anne-Sophie Delaissé (UGent), ainsi que Manon Dandoy et Athenaïs Wirtz (ULB), afin de cerner leurs motivations et leurs impressions.


La sélection 2018

Au moment où nous écrivons ces lignes, les étudiants sont donc plongés dans la lecture des quinze titres repris dans la première sélection du Prix Goncourt 2018 (notez que les titres en gras étaient toujours en lice lors de l’annonce de la deuxième sélection le 2 octobre), à savoir :

  • Meryem Alaoui, La Vérité sort de la Bouche du cheval (Gallimard)
  • Inès Bayard, Les Malheur du bas (Albin Michel)
  • Guy Boley, Quand Dieu boxait en amateur (Grasset)
  • Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah (Minuit)
  • Adeline Dieudonné, La Vraie Vie (L’Iconoclaste)
  • David Diop, Frère d’âme (Seuil)
  • Clara Dupont-Monod, La Révolte (Stock)
  • Éric Fottorino, Dix-sept ans (Gallimard)
  • Paul Greveillac, Maîtres et Esclaves (Gallimard)
  • Gilles Martin-Chauffier, L’Ère des suspects (Grasset)
  • Nicolas Mathieu, Leurs Enfants après eux (Actes Sud)
  • Tobie Nathan, L’Évangile selon Youri (Stock)
  • Daniel Picouly, Quatre-vingt-dix secondes (Albin Michel)
  • Thomas B. Reverdy, L’Hiver du mécontentement (Flammarion)
  • François Vallejo, Hôtel Waldheim (Viviane Hamy)

Demeure une dernière question : qui succédera cette année à Alice Zeniter ? Réponse le 11 décembre prochain…

 

Une organisation de l’Ambassade de France en Belgique, l’Agence universitaire de la Francophonie en Europe de l’Ouest et l’Alliance Française de Bruxelles-Europe, en collaboration avec Passa Porta. 
Date de publication : 10/10/2018

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