Mme Nguyen Thi Cuc Phuong, Vice-rectrice de l’Université de Hanoï, membre du bureau de la Conférence des recteurs des universités membres de l'Agence universitaire de la Francophonie en Asie-Pacifique (CONFRASIE) et de la Commission régionale des experts (CRE) de l’AUF, a représenté l’AUF au IVe Congrès régional de la Commission Asie-Pacifique (CAP) de la Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) à Kyoto, au Japon, du 20 au 23 septembre 2017.
Mme Nguyen Thi Cuc Phuong a présenté les priorités stratégiques de l’AUF notamment son engagement en faveur de la qualité de la formation et de la gouvernance universitaire. Elle a fait mention de différents outils destinés aux établissements membres de l’AUF en Asie-Pacifique et élaborés par des experts mobilisés par l’AUF dans la région : les guides démarche-qualité appliquée au plan de développement stratégique, à l’offre de formation licence/master, à la formation doctorale et à la structuration de la recherche.
Mme Phuong a également abordé le sujet de la mise en place de la démarche-qualité dans un cursus de licence en langue française. Elle a présenté l’exemple de son université, soutenue dans cette démarche par l’AUF, qui, suite au déploiement de la démarche-qualité, a initié des changements importants au niveau de la conception des maquettes de formation, de l’organisation des enseignements, et du dispositif de suivi des étudiants.
Lors du congrès, Mme Phuong a également co-animé un atelier sur la formation initiale des professeurs de français avec M. Stéphane Grivelet, Secrétaire général de la Fédération Internationale de Professeurs de Français (FIPF), et M. Pierre-Yves Turellier, Attaché de coopération éducative à l’Ambassade de France à Hanoï au Vietnam. Cet atelier a permis aux participants de pays tels que la Corée du Sud, le Cambodge, l’Iran, l’Inde, le Japon, le Laos, la Malaisie, la Mongolie et le Vietnam d’exprimer les besoins en formation de leurs enseignants.
Cette rencontre, qui va dans le sens d’une ouverture régionale et d’une dynamique partenariale pour l’AUF, a en outre permis de constater l’intérêt porté à l’AUF par des départements de français d’institutions non-membres de l’AUF et qui pourraient envisager d’y adhérer.