Dans le cadre de son cahier spécial "Francophonie", Le Devoir, a présenté un projet de partenariat entre l'Université du Québec à Trois-Rivières et le Bureau des Amériques-Pôle de développement de l'AUF.
Ce projet intitulé Technologies dénergie renouvelable pour lamélioration de la production agricole est mené par le professeur Kodjo Agbossou, directeur de l’École d’ingénierie de l’Université du Québec à Trois-Rivières, en association avec lÉcole supérieure polytechnique de lUniversité Cheikh Anta Diop de Dakar et lUniversité Gaston Berger de Saint-Louis.
« Lobjectif ultime du projet est la réduction de la pauvreté, surtout en milieu rural, grâce à lutilisation des énergies renouvelables dans la production agricole » indique le professeur Mamadou Lamine Doumbia, professeur au Département de génie électrique et génie informatique à lÉcole dingénierie de lUQTR et participant au projet.
Deux volets constituent ce projet qui sétend sur quatre ans. Dabord, laspect recherche, qui vise à « développer?des?systèmes dénergie renouvelable », servira à « des applications de pompage deau pour lagriculture [ ] et lélectrification », spécifie-t-il. Ces recherches porteront principalement sur lénergie solaire photovoltaïque et lénergie éolienne. Puis, le volet formation viendra « renforcer les capacités des partenaires locaux qui ont des programmes de maîtrise en énergies renouvelables », note M. Doumbia.
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Le rôle du Bureau des Amériques de lAUF dans ce projet en est un de partenaire financier, souligne Jean-Philippe Labrecque, coordonnateur régional des projets à lAgence. En effet, le projet universitaire est financé par le programme GIRAF, acronyme pour Grandes initiatives de recherche, danimation et de formation de lAUF, visant à « appuyer luniversité dans le montage du consortium et des partenariats liés à la mise en oeuvre du projet, mais tout en gardant lautonomie du chercheur et de luniversité dans le contenu du projet », comme le précise M. Labrecque.
Un critère incontournable du programme de financement est la « coopération scientifique Nord-Sud ». Le coordonnateur mentionne dailleurs que « ce qui est intéressant pour nous, cest dassocier justement des travaux qui se font ici au Nord, ce qui est surtout de la recherche fondamentale, [avec ceux du Sud] dans le cadre de recherche appliquée ». Il y a un échange scientifique qui se fait et qui est bénéfique pour tous les participants.
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