Le 9 décembre 2013, Isabelle Glitho, doyenne de la faculté des sciences de l’université de Lomé (Togo), et membre du conseil scientifique de l’AUF, a reçu le « Prix Scientifique Kwame Nkrumah de l’Union Africaine pour la femme ». Décerné au siège de l’Union Africaine à Addis Abeba (Éthiopie), cette récompense est une invitation faite aux femmes à participer aux activités liées à la Science, la Technologie et l’Innovation, permettant ainsi de remédier à leur sous représentation dans ces domaines.
Lancé par la Communauté Economique des Etats De l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en collaboration avec l’Union Africaine (UA), ce programme attribue des prix en espèces et des certificats de reconnaissance aux femmes-chercheurs africaines qui excellent pour leurs travaux (Sciences de la Terre et de la Vie, et dans les secteurs de la Recherche Fondamentale). Cette cinquième édition démontre l’intérêt que portent les deux organisations à la science, la technologie et l’innovation, domaines au cœur du développement social et économique du continent.
Membre du conseil scientifique et présidente de la commission régionale d’experts du bureau Afrique de l’Ouest de l’AUF, Isabelle Glitho, s’inscrit par cette distinction, dans la continuité de l’engagement de l’Agence pour la promotion des femmes universitaires. En effet, lors de la 16ème Assemblée générale à São Paulo (7 – 10 mai 2013), les membres de l’Agence universitaire de la Francophonie ont pris solennellement position pour appuyer l’accès aux femmes aux postes à hautes responsabilités dans l’enseignement supérieur.
Actuellement doyenne, professeur en biologie animale, spécialisée en entomologie et directrice du Laboratoire d’entomologie de la faculté des Sciences de Lomé, elle a obtenu une Maîtrise de recherche en Biologie Animal, un DEA et deux Doctorats d’Entomologie.
En parallèle, Isabelle Glitho est titulaire de la Chaire UNESCO « Femme, Science et Gestion Raisonnée de l’Eau en Afrique de l’Ouest », présidente de l’association « Femmes togolaises pour la promotion de la science et de la technologie » et membre de la Commission de gestion de la recherche et ses applications n°2 de l’Institut de recherche pour le développement (CGRA2/IRD).
Elle est également à l’origine de nombreuses publications : deux thèses de Doctorat soutenues, cinquante sept articles publiés, huit thèses de Doctorat dirigées, trente quatre mémoires dirigés.