L’AUF en Afrique de l’Ouest co-organise avec le Haut Commissariat pour les Réfugiés une formation sur l’apatridie et le droit à la nationalité

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L’apatridie et le droit à la nationalité ont été au cœur des discussions de l’atelier organisé par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) du 23 au 27 janvier au Sénégal. L'évènement s'est déroulé au Campus numérique francophone de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) à Dakar, avec une retransmission par visioconférence à l’antenne de l’AUF à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Réalisée en partenariat entre l’UNHCR et l’AUF, la formation était destinée à des praticiens dans le domaine de la migration, du droit et/ou de l’humanitaire, notamment les Représentants d’autorités gouvernementales et parlementaires, d’organisations internationales et de la société civile en Afrique. Différents pays ont répondu à l’appel, notamment la Côte d’Ivoire, le Togo, le Burundi, la Guinée, ou le Bénin, le Cameroun, le Burkina Faso, et la République centrafricaine, la Guinée Bissau, le Niger, le Mali, le Congo, la République démocratique du Congo, Djibouti et le Sénégal. Ce séminaire a sensibilisé les participants aux causes et conséquences de l’apatridie en Afrique et aux solutions juridiques et opérationnelles pour y mettre fin.

Le droit à la nationalité est un droit fondamental des droits humains. Pourtant, plus de 10 millions de personnes dans le monde ne disposent d’aucune nationalité, dont au moins 1 million en Afrique de l’Ouest. Ces personnes sont apatrides et font face à d’immenses défis pour obtenir la protection d’un Etat et faire valoir leurs droits les plus fondamentaux, dont, entre autres, le droit à l’éducation, au travail, ou à la dignité. L’apatridie pose en outre de graves défis en matière de développement, de paix et de sécurité internationale.

 

Participants  la formation Apatridie

 

Durant le séminaire,  différents thèmes ont été abordés : le lien entre frontières, genre, naissance, migration et apatridie ; les difficultés pour accéder à la preuve de la nationalité ; les lacunes administratives et législatives liées à la nationalité ; les défis posés par l’identification des apatrides ; ainsi que les mécanismes et conventions régionaux et internationaux sur lesquels appuyer les actions de lutte contre l’apatridie.

La formation a permis aux participants de partager les dernières avancées et bonnes pratiques dans le domaine de la prévention et de la réduction de l’apatridie en Afrique. Toutes les sessions ont inclu des cas concrets tirés de l’Histoire ou de l’actualité. La formation a été animée par des spécialistes du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, appuyés par des praticiens et des experts universitaires d’Afrique de l’Ouest.

A la veille de l’anniversaire de la Déclaration d’Abidjan, l’initiative des États membres de la CEDEAO pour mettre fin à l’apatridie, cet atelier a été un moyen efficace de réunir les acteurs sensibilisés à l’apatridie, et de leur apporter des connaissances approfondies sur cette thématique.

 

Date de publication : 23/01/2017

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