La 7ème Conférence ministérielle francophone s’est tenue le 2 novembre 2023 à Québec (Québec) dans le cadre de la 3ème édition de la Semaine mondiale de la Francophonie scientifique (SMFS). Elle a réuni 21 ministres en charge de l’Enseignement supérieur et de la recherche dans l’espace francophone.
La 7ème édition de la Conférence ministérielle a porté sur deux sujets majeurs qui ont pour objectif d’opérationnaliser le « Manifeste pour une diplomatie scientifique francophone », signé à ce jour par 42 gouvernements de l’espace francophone :
– réfléchir à une stratégie commune pour soutenir les publications scientifiques francophones ;
– travailler ensemble pour créer un programme international francophone de mobilité estudiantine.
Le « Manifeste pour une diplomatie scientifique francophone » avait été présenté lors de la 6ème Conférence des Ministres qui s’est tenue au Caire en 2022 lors de SMFS.
Cette année, les pays suivants étaient présents : Arménie, Brésil, Cambodge, Québec, Cap-Vert, Centrafrique, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Gambie, France, Géorgie, Haïti, Liban, Maroc, Mauritanie, Roumanie, Seychelles, Suisse et Tunisie.
Dans le cadre des discussions, l’AUF a proposé un nouveau projet pour la Francophonie : le Programme International de Mobilité et d’Employabilité Francophone (PIMEF).
L’objectif de ce projet est de :
– combler l’absence d’un tel programme ;
– favoriser les échanges dans l’espace francophone mondial ;
– renforcer la coopération internationale ;
– créer des liens ;
– se former et acquérir de nouvelles compétences.
Tous les ministres présents ont adhéré à l’idée d’œuvrer pour un programme dédié à l’espace francophone. Ils ont demandé un approfondissement du plan de financement et la possibilité de lancer le programme au Sommet de la francophonie 2024 qui se tiendra en France.
Par ailleurs, la Déclaration faite par le Québec a eu pour thèmes :
– la mise en place des politiques favorisant les sciences en français ;
– la mise en avant de la découvrabilité des publications scientifiques en français ;
– le soutien des revues francophones et de leurs acteurs ;
– la valorisation de la diversité linguistique.