En 2014, l’AUF a validé le projet de création d’un master en didactique du français langue étrangère (FLE) au sein de l’Université du Burundi. Ce nouveau parcours de formation a été officiellement lancé le 22 juin 2018 par les autorités rectorales et les partenaires associés à ce projet.
Le projet « Développement d’un master en didactique des langues, orientation Français langue étrangère ou seconde » est l’un projets retenus en avril 2014 par la Commission régionale d’experts de l’AUF en Afrique centrale et Grands lacs. Il s’agissait pour l’AUF, d’apporter pendant 2 ans, un appui financier à l’Université du Burundi, afin de contribuer à répondre d’une part aux besoins de formation en didactique du français, langue de scolarisation au Burundi, et d’autre part à l’accroissement des besoins en enseignants de français au sein de l’EAC (East African Community).
Le Master en didactique du français langue étrangère de l’Université du Burundi a aussi bénéficié d’un financement de l’Ambassade de France au Burundi, à travers le Fonds de solidarité prioritaire. L’Université de Franche-Comté (France), l’Université de Buea (Cameroun), le Centre d’enseignement des langues au Burundi (CELAB) et l’École normale supérieure (ENS) de Bujumbura (Burundi), sont également associés à ce projet.
Le Master s’adresse aux étudiants titulaires d’une licence de lettres et aux enseignants de français en activité. Cette formation, d’une durée de deux ans, leur offre l’opportunité d’accéder à un diplôme de niveau Bac+5, tout en les préparant à la problématique spécifique de l’enseignement du français dans un contexte multilingue.
Le recteur de l’Université du Burundi, qui a récemment pris ses fonctions, s’est dit satisfait de commencer son mandat dans un contexte favorable marqué notamment par l’ordonnance ministérielle de mars 2018 portant sur l’ouverture du cycle de master dans l’enseignement supérieur. Cette ordonnance a habilité l’ouverture et le démarrage de 5 masters dont le master en didactique du Français langue étrangère de l’Université du Burundi. Il a formulé le vœu de voir dans un futur proche, un programme de recherche adossé à ce parcours. Le recteur a aussi émis le souhait d’une collaboration dynamique et constructive entre les différentes structures associées à cette formation.