Florian Lebret participe au service civique, un programme français d'engagement volontaire au service de l'intérêt général. Il effectue sa mission au sein de la direction régionale de l'AUF à Yaoundé. En poste depuis le 4 septembre 2017, il va contribuer pendant une année à l'animation de la communauté universitaire du campus numérique francophone.
Né à Paris et élevé à Nantes, j’ai suivi une formation en sociologie complétée par un master en gestion de projets culturels en me focalisant sur l’interculturalité. En Norvège, mon intérêt pour les échanges interculturels s’est développé via mon investissement au sein d’une association spécialisée dans l’intégration des étudiants étrangers.
A la suite de cette expérience, j’ai travaillé auprès du département des Relations Internationales du Conseil départementale de la Loire-Atlantique en tant que chargé des mobilités internationales des collèges. Finalement, c’est mon expérience auprès du Centre francophone de Toronto qui m’a sensibilisé à la question francophone. Là-bas, j’ai participé à la mise en place de la saison culturelle du Centre, une valorisation de l’Art francophone canadien.
Mon mémoire de fin d’étude se focalisant sur les artistes franco-canadiens et leur investissement dans l’art francophone m’a permis d’entrevoir la complexité de la culture francophone et des enjeux l’accompagnant.
- Une expérience à l’international en adéquation avec mon projet professionnel.
J’estime que la Francophonie est un axe de développement assez large pour concerner une importante majorité d’États tout en se fondant sur des valeurs culturelles. En cela, je tiens à participer à son renforcement.
- S’engager, apprendre et partager
S’engager se base sur un double processus : confronter son modèle culturel à un autre permettant son auto-critique et un enrichissement personnel par la mise en exergue de nos propres contradictions. Dans une second temps, l’engagement permet d’exploiter des compétences développées au travers d’expériences passées et de les mettre à disposition du développement local. J’espère qu’à l’issue de ma mission j’aurai réussi à développer l’implantation de l’AUF au sein de sa communauté locale. Je suis encore dans la phase d’apprentissage du fonctionnement de l’AUF et de l’enseignement supérieur au Cameroun ainsi que des codes et valeurs culturelles camerounaises.
- Quelques conseils pour les futurs volontaires
Se préparer au choc culturel et faire en sorte de l’apprécier. Ceci restera l’exercice le plus formateur auquel vous serez confrontés.